Trucs de filleConseils et gros plan sur les désagréments de la zone intime

Conseils et gros plan sur les désagréments de la zone intime

S’il est bien une chose délicate pour la gent féminine, c’est bel et bien le fait d’évoquer les petits désagréments intimes qu’elle vit au quotidien. Entre les odeurs vaginales désagréables et les pertes qui le sont tout autant inconfortables, l’intimité féminine est mise à mal pour de nombreuses femmes. Et pourtant, il n’est pas une fatalité que de vivre avec. Bien loin d’être associés à un manque d’hygiène intime – uniquement dans certains cas – les odeurs et les liquides émanant des parties génitales ont des origines multiples et variées. Comprendre ce qui se passe physiologiquement, en parler avec son gynécologue ou son médecin traitant est important. Et pour cause, cela permet de mettre en place de nouvelles pratiques ou d’avoir un traitement adapté pour y remédier et vivre de manière épanouissante sa vie de femme tout en retrouvant sa part de féminité.

Gros plan la flore vaginale

La composition

À l’image de toutes les cavités ouvertes de l’organisme – oreille, bouche, nez notamment – mais aussi du système digestif interne, le vagin est lui aussi composé d’un ensemble de germes protecteurs. Une flore vaginale qui se constitue petit à petit dès la naissance afin de protéger l’organisme des agressions extérieures. Au début de sa vie de jeune fille, la flore bactérienne vaginale ressemble à celle d’une femme adulte puis petit à petit jusqu’à la puberté, la flore se modifie et, est composée de germes digestifs et cutanés. Le changement hormonal à la puberté, avec la production d’estrogènes, vient alors modifier sa composition d’où l’augmentation de sécrétions vaginales. Des modifications qui s’opèrent afin que la flore de la jeune femme se transforme pour devenir celle d’une femme adulte.

La flore vaginale est composée principalement de bactéries. Présentes en grande quantité – jusqu’à dix millions de bactéries par millilitre – il s’agit de bacille de Döderlein ou lactobacille. Ces bactéries jouent alors un rôle protecteur en produisant du peroxyde d’hydrogène et de l’acide lactique. Deux substances qui empêchent la prolifération de micro-organismes ou de germes pathogènes. Une présence qui assure également une acidité naturelle du vagin dont le pH est compris entre 3.8 et 4.5.

Les éléments perturbateurs et les conséquences

La flore vaginale joue un rôle protecteur tant que les micro-organismes qui la composent sont en équilibre. Mais voilà, de nombreux facteurs peuvent venir perturber cette flore et donc le pH vaginal. Le stress, une hygiène intime inappropriée – l’utilisation de sprays / de tampons / de gels hormonaux, l’usage fréquent de savons et les lavages intensifs par exemple – la prise de médicaments, les traitements lourds à l’image de la chimiothérapie notamment créent alors un déséquilibre. Il y a les mêmes problématiques chez les hommes qui souffrent la plupart du temps de troubles de l’érection : vous pouvez en découvrir plus sur le site bien dans mon corps. La déshydratation, la prise de boissons, les problèmes de foie, la phénylcétonurie, le diabète, la transpiration excessive ou encore une mauvaise alimentation notamment peuvent également en être la cause.

Les champignons et les mauvaises bactéries – gardenerella, mycoplasmes, streptocoques, staphylocoques en particulier – se développent et deviennent pathogènes. La diminution des lactobacilles entraîne alors les mauvaises odeurs et peut s’accompagner d’autres troubles selon les cas. Douleurs, démangeaisons, sensations de brûlure, sécrétions vaginales anormales – pertes aqueuses, crémeuses, grisâtres, vertes, blanchâtres ou jaunâtres par exemple – sécheresse vaginale, mais aussi gonflement, irritation du vagin, de la vulve et des lèvres voire l’infection des parties génitales féminines sont autant de désagréments qui peuvent être vécus.

Lorsque la flore vaginale est déséquilibrée – on parle alors de vaginose – malgré la gêne occasionnée, il devient indispensable d’en parler à son médecin traitant et/ou à son gynécologue pour éviter que le désagrément ne devienne un problème plus grave pouvant aller jusqu’à la stérilité, si l’infection bactérienne se propage dans ses organes reproducteurs internes. Consulter dès que possible permet alors de soigner les troubles et de les prévenir en adoptant une bonne hygiène intime.

Le cas particulier des rapports sexuels

Après un rapport sexuel, de nombreuses femmes peuvent rencontrer un problème de mauvaise odeur vaginale, surtout après un accouchement. Cela peut alors arriver après que le compagnon ait éjaculé à l’intérieur de sa partenaire. Le sperme vient alors modifier le pH vaginal et entraîner des odeurs fortes. Dans ce cas, il est alors possible de recourir au préservatif – dans la mesure où le couple ne fait pas de réaction allergénique au latex – ou encore d’éjaculer à l’extérieur. Dans tous les cas, le fait de se laver le vagin à l’eau tiède avec un savon neutre après le rapport sexuel peut alors renforcer la flore naturelle et réduire par voie de conséquence les odeurs vaginales.

Les gestes à adopter – conseils

Pour éviter un déséquilibre de la flore vaginale, il est impératif de bannir les pratiques agressives. Mieux vaut dès lors, éviter la toilette intime plus de deux fois par jour, le recours à des produits d’hygiène inadapté à cette zone, proscrire les gels douche parfumés, de s’essuyer d’avant en arrière lorsque l’on est aux toilettes.

Ensuite, mieux vaut éviter les pantalons, les collants trop serrés, mais aussi les matières synthétiques qui favorisent la prolifération de bactéries et de champignons pathogènes. En effet, ces derniers favorisent l’humidité, la macération et l’irritation, autant de facteurs qui modifient le pH vaginal. Vive les robes, les jupes et les matières en coton.

Pour finir, le fait de manger quotidiennement un yaourt et de prendre des probiotiques peut renforcer la flore naturelle. L’ail est également un remède naturel qui consommé quotidiennement dans les plats aide à lutter contre les infections à levures et élimine les mauvaises bactéries. Il est en effet de loin, le remède antifongique et antibactérien le plus naturel. Ensuite, rien de tel que de verser dans l’eau du bain un verre de vinaigre blanc pour prévenir les infections et améliorer l’hygiène intime. Ajouter une pincée de bicarbonate de soude permet également de réaliser un rinçage à l’eau claire pour améliorer la flore. Et, parce que l’alimentation joue un rôle essentiel pour lutter contre la mauvaise odeur, il est fondamental qu’elle soit la plus diversifiée, saine, équilibrée possible tout en respectant à la lettre près la consommation d’au moins cinq fruits et légumes par jour tout en buvant de l’eau. Pour finir, la sédentarité ne favorise pas le développement d’une flore vaginale normale. De ce fait, rien de tel que la pratique régulière d’une activité sportive.

Autant de pistes pour éviter les mauvaises odeurs de la zone intime. Mais surtout les clés pour réduire le stress social, le phénomène d’insécurité et les problèmes dans la sphère sexuelle.

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